Un tampon périodique se place directement à l’entrée du vagin et absorbe l’écoulement du sang dû aux règles. Le tampon est une protection hygiénique jetable.
Le tampon est fabriqué à partir de deux produits, principalement la cellulose et le coton. Alors, pourquoi s’en méfier ?
Pourquoi est-il dangereux ?
Un tampon n’est pas une protection sans risque pour la femme ; il peut provoquer le syndrome du choc toxique, SCT, qui peut être mortel et c’est la raison pour laquelle les tampons sont excessivement dangereux. Il s’agit d’un choc toxique dû aux staphylocoques dorés, il est rare mais très grave pour les femmes portant cette bactérie.
Les microbiologistes spécialistes du SCT expliquent que dû à la rétention du fluide menstruel, le milieu vaginal devient un lieu de culture extrêmement favorable au développement de la bactérie Staphylococcus aureus. C’est dans ce milieu qu’elle se mettra à produire une toxine nommée TSST-1 qui causera une infection du sang. Ces conditions réunies peuvent provoquer un choc toxique qui s’avérera fatal pour la femme en question s’il n’est pas expressément pris en charge.
Le tampon n’est pas le seul à faire encourir ce risque aux femmes, la coupe menstruelle également. La plupart du temps, la composition des tampons s’avère être un vrai désastre pour la santé et l’environnement. Le risque lié aux tampons ne se trouve pas uniquement dans la possibilité de développer une maladie ou un syndrome du choc toxique, mais également dans les produits chimiques excessivement toxiques dont il est composé.
Les symptômes du choc toxique
Le syndrome du choc toxique peut avoir des symptômes multiples : fièvre, hallucinations, fatigue extrême, diarrhée, maux de ventre, yeux rouges, crampes musculaires, œdème…
Si vous portez des tampons, vous vous devez d’être particulièrement attentive à votre corps, tous les signes anormaux doivent retenir votre attention pour agir au plus vite. Il faut garder en tête que dans le milieu hospitalier, cette maladie n’est pas encore bien démocratisée malgré la progression notable du traitement des femmes victimes d’un choc toxique. N’hésitez pas, en cas de doute, à bien préciser que vous étiez porteuse d’un tampon. Il s’avérerait que le syndrome du choc toxique toucherait notamment les jeunes femmes en bonne santé sûrement due au fait qu’elles soient les principales consommatrices de ces protections hygiéniques.
Quelles précautions prendre ?
Les précautions à prendre sont simples : ne pas porter un tampon plus de 4 h ou bien éviter d’en porter au maximum. D’autres protections alternatives existent.
Alternative moins dangereuse
Il y a des alternatives bien meilleures pour la santé, le porte-monnaie et la planète : les serviettes hygiéniques lavables ou alors les culottes de règles menstruelles.